J'ai donc extrait les copropriétés à partir du champ "GPDL" qui décrit pour chaque local s'il est découpé en lot. Dans ce cas le champ GPDL doit être différent de 0 (<>0).
J'ai concentré mon analyse sur les copropriétés verticales, les immeubles en clair, en retenant les logements classés en appartements (CCONLC=AP dans la table local).
Je fais le tri dans les données de la matrice, les données majic.
J'ai également extrait des éléments pour pouvoir ensuite qualifier ces copropriétés en fonction d'indicateurs de dégradation :
- part d'acquisitions récentes : ça a été le plus difficile à calculer, j'ai été obligée de faire une sous-requête en comptabilisant pour chaque parcelle le nombre d'acquisitions récentes, pour mon analyse j'ai retenu la date de 2000 (JDATAT dans la table local).
- part du locatif (CCTHP=L dans la table PEV)
- part de la vacance (CCTHP=V)
- date de construction (JANNAT dans la table local)
Une fois cette extraction réalisée à partir de la matrice, je procède à la jointure avec mes parcelles, en l'occurence mes parcelles de référence comme expliqué sur le wiki cadastre.
Ensuite il faut passer à une phase de vérification en fonction de connaissances terrain. Ca parait coller !
Toujours pour vérifier, j'ai superposé mes données sur les propriétaires avec un tri sur le nom *copro*.
Enfin j'ai vérifié mes ordres de grandeur par rapport aux données FILOCOM.
Globalement, je trouve plus de 3000 copropriétés soit près de 27 000 logements parmi les quelque 90 000 comptabilisés dans majic. Le chiffre que j'obtiens est toujours supérieur à celui de FILOCOM. Je ne sais pas expliquer cette différence mais elle est toujours la même sachant que je compare mes données de 2 009 à des données de 2007, il faudrait donc y rajouter l'impact de la construction neuve en deux ans.
Parmi ces 27 000 logements en copro, 25 000 correspondent à des appartements, le solde correspondant soit à des erreurs de saisie soit à des copropriétés horizontales.
Après ces vérifications générales il est intéressant de sortir quelques éléments de lecture du territoire et notamment : les surfaces couvertes par ces copropriétés de manière à calculer la densité de logement, obligatoirement supérieure à celle enregistrée sur tout le territoire en incluant le pavillonnaire.
J'ai extrait ici la liste complète des copropriétés du territoire. Il convient ensuite de la trier pour cibler l'analyse :
- en définissant un seuil en nombre de logements, d'une part pour cibler l'analyse mais aussi pour respecter les règles du secret statistique,
- en prenant le parc le plus ancien, j'ai retenu avant 1985,
- en retenant les immeubles comptabilisant plus de 50% de logements locatifs,
- et avec 10% de vacance.
- Le critère correspondant à la part d'acquisitions récentes me parait plus difficile à utiliser. Il dépasse ici 50% contre 38% sur la base compléte. J'ai besoin de faire des vérifications complémentaires de pertinence du résultat et de ma sous-requête.
Ces différents critères sont extraits des différentes publications en matière de repérage des copropriétés dégradées.
En appliquant le critère + de 20 logements et immeubles d'avant 1985 je descend mon échantillon à environ 8000 logements sur un peu plus de 300 parcelles.
Il me reste à poursuivre l'analyse en appliquant et vérifiant l'intégralité des critéres et en procédant à des repérages terrains.
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