dimanche 22 janvier 2023

Densité : des interrogations multiples

 Le numéro de décembre 2022 de Techni-Cités consacre un dossier  sur la densité intitulé "En chemin vers une densité désirable".

Les titres donnés aux 3 parties sont tout à fait évocateurs de l'état de la question : densité redoutée, densité perçue, densité désirable.

Il est intéressant de prolonger cette lecture par la découverte des éléments produits par le CEREMA sur le sujet de la densité : en particulier le rendu de l'étude du CEREMA Ile de France sur les conditions d'acceptabilité des projets de densification urbaine. Et de s'inscrire dans les travaux du groupe collaboratif sur les quartiers de demain.

A noter que dans ce même numéro, d'autres articles viennent utilement compléter ces réflexions sur se posent aujourd'hui tout urbaniste :

  • le coût de la transition écologique en détail,
  • les sols au coeur de des stratégies de nature en ville,
  • ou bien la présentation de projets en cours : lotissement Bamba au Nord de clermont-Ferrand, ou éco-quartier autour de la gare d'Annemasse.

Bonne lecture !

mardi 16 novembre 2021

Quelques éléments pour préparer un bilan attributions

Les dernières évolutions réglementaires ont placé les questions de peuplement et d'attributions au coeur des politiques locales de l'habitat. Les données en la matière sont maintenant nombreuses mais parfois complexes à utiliser. 

Le cadre réglementaire 

La gestion et la politique d'attribution de la demande locative sociale ont été modifiées en profondeur avec les 3 lois successives ALUR (2014), Egalité et Citoyenneté (2017), Elan (2018). Cette réforme des attributions vise à plus de lisibilité et de transparence dans les processus d’attribution, à l’information du public et des demandeurs de logement social, et à favoriser la mixité sociale des villes et des quartiers.
Elle place les intercommunalités porteuses de PLH (Programme Local de l'Habitat) au centre de ce dispositif, en tant que chef de file de cette politique, à l'égal de leur rôle dans la définition des Politiques Locales de l'Habitat. 
Celles-ci doivent co-présider et animer avec le Préfet la Conférence Intercommunale du Logement, établir une Convention Intercommunale d'Attributions, et définir un Plan Partenarial de Gestion de la Demande et d'information des demandeurs.

Des objectifs à atteindre

La CIA, Convention Intercommunale d'Attributions, fixe des objectifs pour rééquilibrer les attributions sur le territoire notamment entre les quartiers inscrits en Politique de la Ville et les communes périphériques, et intègre les objectifs réglementaires détaillés dans la loi Egalité et Citoyenneté. Ces objectifs sont applicables à la fois par bailleur et par échelle géographique. C'est dans ce cadre que l'EPCI doit établir chaque année un bilan des attributions. 

L'enregistrement de la demande

Le "Portail Grand Public" permet aux demandeurs de logement social d'enregistrer en ligne leur dossier. Jusqu'à 3/4 des demandes, selon les territoires, sont aujourd'hui enregistrées directement par les demandeurs de logement social. Les guichets enregistreurs des bailleurs, des communes, et des réservataires ont également pour mission d'accueillir les demandeurs et d'enregistrer la demande. Ceux-ci complètent aussi les dossiers au fur et à mesure de l'instruction des dossiers et des propositions de logement.
Tout ce processus s'intègre dans ce que l'on appelle le SNE, Systéme National d'Enregistrement. 

Des données en opendata

Un portail statistique (https://www.data.logement.gouv.fr/statistiques/) permet d'accéder aux données issues de cet enregistrement de la demande.
Comme l'affiche le portail, plus de 5000 jeux de données sont téléchargeables au travers d'un moteur de recherche par région et par thématique. Ces données sont accessibles à tous.

Des données de gestion

On peut dire que les données SNE sont des "données de gestion", issues de la saisie des demandeurs et ensuite des systèmes d'information des bailleurs.  Elles accompagnent le processus d'attribution de la délivrance d'un "NUD", Numéro unique Départemental qui atteste de la validité de la demande jusqu'à la mise en location effective.
L'usage de ces données pour réaliser des statistiques doit tenir compte de ce paramètre qui permet de comprendre les éventuelles erreurs ou "incomplétude"; par exemple les locations finales avec les radiations qui devraient en découler une fois que le demandeur est rentré dans les lieux pas toujours saisies par les bailleurs, ou bien des données dégradées au cours des nombreux mouvements de fusion entre organismes.

Des données complexes

Cette abondance de données possède quelques défauts :
  • Il est difficile, de prime abord, de savoir quels tableaux seraient utiles.



  • Ces données sont principalement présentées sous forme de rapports pré-formatés, utilisables pour une lecture comparative directe mais peu adaptés à une intégration en base de données. Si vous voulez intégrer ces données en base il faudra utiliser un ETL en supprimant les données d'en-tête, en dissociant les cellules fusionnées et, si possible, en rajoutant une colonne permettant de dater la données.
  • Les tableaux sont fournis par région sous forme de fichier ZIP avec de nombreux sous-dossiers, ce qui ne facilite par l'éventuelle automatisation de l'intégration de ces données. Et ce encore plus si l'on est à cheval sur 2 régions.
  • Les identifiants des territoires ne sont pas intégrés dans les tableaux et notamment les codes INSEE des communes qui sont généralement utilisés pour structurer ces informations en base de données.
  • Petite subtilité : dans certains cas, la 2ème feuille contient les données complètes, plus aisément exploitables en base. C'est le cas du tableau 09-02a portant sur les attributions au 1er quartile.
Je vous conseille l'article de SPALLIAN abordant la question de l’accès aux données de la demande en logement social.

Une option de simplification

On voit là que l’accès très large aux données ne facilite pas directement les traitements souhaités, 
C'est pourquoi il peut être pratique, pour un EPCI, de solliciter directement le gestionnaire SNE, de manière à ce qu'il fournisse une extraction en base beaucoup plus facilement intégrable dans un outil de traitement des données et de statistiques.

Quelles données pour quelles analyses ?

Liste des données

On distingue la base liée aux demandes de celle liée aux attributions dites "demandes radiées" :

Liste demandes actives
Année, Numéro Unique, Date de dépôt de la demande, Organisme du guichet de la création
Département de la localisation souhaitée, Nom de l'EPCI souhaité, Ordre de la localisation souhaitée, Commune souhaitée
Commune du logement du demandeur, Mode du logement actuel, Ordre du logement actuel
Situation familiale du demandeur,
Type de logement recherché
Statut DALO, Position / plafonds sociaux de la loc souhaitée

Liste demandes radiées
Numéro Unique, Libellé Mutation
Mode du logement actuel, Ordre du logement actuel
Nom de l'EPCI du logement attribué, Département du logement attribué, Commune attribuée
Statut DALO, Position / plafonds sociaux de la loc souhaitée, Année de validité pour la valeur du seuil (logement attribué), Année de validité du seuil pour la position (logement attribué)
Réservataire, Organisme de radiation, Motif de la radiation, Année de la radiation

A ces données livrées en base, si l'on a pu les obtenir auprès du gestionnaire SNE, il faut également rajouter le tableau 09-02a portant sur les attributions au 1er quartile. Tel que déjà évoqué celui-ci a l'avantage de présenter,  dans son 2ème onglet, les données en format adapté à une intégration en base.

Les exploitations

Pour fournir des éléments de bilan qui répondent aux principaux objectifs règlement-aires que l'on retrouvent dans une Convention Intercommunale d'Attributions, la liste des informations demandées n'est finalement pas très longue mais permet l'essentiel des traitements nécessaires aux différentes échelles : territoire, bailleur, réservataire.
  • Extrait du projet de CIA de la Métropole de Nice Côte d'Azur
    Volumes soit la répartition sur le territoire, par bailleur, ou par réservataire
  • Part des mutations
  • Typologie de la demande si l'on souhaite apporter un regard détaillé.
  • Part des attributions en regard de la demande, là encore suivant les différentes échelles de traitement et vis à vis des différents objectifs réglementaires, en particulier ceux concernant les attributions hors QPV (Quartiers Politique de la Ville) au 1er quartile (demandeurs les plus pauvres) et en QPV aux demandeurs plus aisés au dessus de ce 1er quartile.
Par contre ces données seront à adapter aux différentes échelles d'analyse. Un outil de business intelligence peut faciliter ces traitements ou, du moins, un système qui permette de présenter les différents indicateurs sous plusieurs dimensions.

Il y a un véritable enjeu à organiser et automatiser les traitements, dans l'optique de réaliser des bilans chaque année et de mettre en place une observation sur la durée, à minima les 6 ans d'une Convention Intercommunale d'Attribution, afin de repérer les grandes tendances et les évolutions en regard des objectifs définis dans cette Convention. 








jeudi 21 mai 2020

A distance ...

Petit bilan tout personnel des réunions à distance ...

Dans mon service, nous nous sommes adaptés rapidement à notre solution pro et officielle de tchat, de partage de fichiers et d'appels audio et vidéo. Notre stagiaire, arrivé début avril, s'est parfaitement inséré et acclimaté à ce fonctionnement à distance, alors même qu'il ne nous a jamais rencontrés.
Nos réunions durent jusqu'à 2 heures, comme avant.
On entend parfois des enfants rire derrière, poser des questions, ou le livreur qui passe... Et on dit des bétises aussi, comme en vrai !
A la fin, j'ai le sentiment qu'on a bien avancés et je ne suis pas particulièrement fatiguée. C'est même super efficace parce que chacun fait en quasi simultanée les petites tâches qu'on évoque au fil de la réunion : noter une tache terminée, rebasculer un mail, envoyer un document, caler un rendez-vous ...

Autre configuration : la réunion téléphonique. Une configuration où j'ai trouvé qu'il était difficile de suivre quand on ne connait pas tout le monde. Même si chacun se présente au départ, comment reconnaître qui est qui au téléphone ?
Un document support nous avait été envoyé au préalable mais là aussi comment savoir où on en est de la présentation ? A mon avis, le mode réunion téléphonique est vraiment pas assez interactif et peu adapté au delà de 3 ou 4 participants : pas moyen de suivre la présentation avec la personne qui parle, pas de possibilité de poser des questions avec un module de message, ...

Entre les deux j'ai assisté à une visio-conférence de type formation et présentation d'expériences : 5 interventions en 1h15, des présentations déroulées au pas de course. Dommage !

Donc :
  • Soit on connait bien ses interlocuteurs et le nombre d'invités n'est pas trop important : avec de bons outils, la réunion à distance est "presque" aussi confortable qu'en vrai. Elle est tout à fait adaptée à la situation.
  • Soit on est dans un cadre moins habituel et là, ces réunions à distance demandent énormément de concentration. Ce, d'autant plus, si les conditions techniques ne sont pas optimales comme le système de réunion téléphonique. 
Mais, si on se félicite tous que le recours massif au télétravail se soit bien organisé et dans des temps records, au delà des simples aspects techniques il va falloir revenir aux sources de l'animation de réunion :
  • Une réunion ça se prépare, ça on le sait ... mais on ne le fait pas toujours. Là, à distance, c'est encore plus important.
  • Préparer, ce n'est pas simplement rédiger et composer un support, le fameux "powerpoint" et ses "slides". C'est d'abord, bien avoir en tête quels sont les objectifs de la réunion. 
  • Comme pour une réunion en présentiel, il faut bien comprendre quel est le rôle de chaque intervenant. 
  • L'animateur doit animer ! Il a même, dans ce contexte, un rôle encore plus important, pour bien expliquer où on en est du déroulement de la réunion, présenter les intervenants, reformuler les principaux messages ou noter les débats et questionnements. 
  • L'animateur doit recadrer, reformuler ou interpeller pour rendre vivantes et compréhensibles les différentes interventions. Il doit se soucier du rythme de la réunion, apporter des respirations si nécessaire. 
  • Si le débit le permet, avoir tout le monde en visio permet de mieux suivre les participants comme on le fait dans une réunion classique, repérer si tout le monde suite et réajuster le rythme de la réunion si nécessaire.
  • Si la réunion est organisée en mode "groupe de travail", il faut éviter les présentations trop figées et conventionnelles, privilégier les éléments qui nourrissent le débat.
Me voilà partie dans le "yaka fokon".
Des règles de bon sens que l'on oublie vite, tout seul derrière son ordinateur. J'en ai fait l'expérience la semaine dernière où je me suis laissée embarquer à faire deux choses en même temps. Je n'ai pas fait mon travail d'animation et j'en suis encore toute frustrée.
En plus, avec le télétravail pas de collègue sous la main dans le bureau d'à coté pour débriefer ...

Je retire de cette expérience de réunions "à distance" à haute dose deux remarques principales :
  • Si les réunions à distance demandent plus de concentration et ne doivent pas durer éternellement, il ne faut pourtant pas les dérouler au pas de charge. 
  • Et, comme on se voit seulement au travers d'une petite fenêtre, il faut conserver du temps pour les réactions et les expressions personnelles. Il me semble, d'ailleurs, que dans cette nouvelle configuration on ne passe pas assez de temps aux simples échanges de courtoisie, à la présentation de chacun, et au tour de "table" final. On cherche peut-être un peu trop à être efficace.
Pour finir, gardons en tête qu'au delà de la crise sanitaire, ces dispositifs de réunion à distance peuvent grandement faciliter la participation aux réunions en supprimant les temps de déplacement et en facilitant le télétravail.

samedi 28 décembre 2019

Externaliser pour optimiser


Cet article décrit une démarche d'amélioration d'une petite application mise en place, dés 2005, dans le cadre d'un Programme Local de l’Habitat intercommunal pour aider aux différentes phases d'instruction des subventions aux opérations de logement locatif social ainsi qu'aux opérations financées par l'Agence Nationale de l’Habitat. L’agglomération apporte également sa garantie d’emprunt en complément des subventions.
Cet outil baptisé "Gestion PLH" a été développé sous Microsoft Access. Le terme « développé » est ici appliqué à la définition et l’organisation des données, à une interface sommaire de saisie des données, et à différents traitements sous forme de requêtes et d’états pour utiliser ces données.

Gestion PLH permet d'instruire et suivre les projets : de l’extraction des données pour la réalisation des bilans annuels en passant par une série de publipostages pour gérer toutes les étapes administratives du dossier : délibérations, courriers de notification, attestations de paiement.

Les attendus initiaux de la démarche

L’enjeu était d’alléger la charge de travail de maintenance assurée en interne par une seule personne.
Cette démarche devait également apporter des améliorations permettant de sécuriser et fiabiliser les données tout en gagnant en ergonomie.

Deux options ont été étudiées :
1.     Le remplacement par un logiciel mais l’offre logiciel s'avère finalement très réduite. 3 alternatives ont été étudiées : deux outils parfaitement adaptés du point de vue métier mais basé, pour l'un, sur des technologies plutôt obsolètes et déployé, pour l'autre, seulement sur 2 sites. Un 3ème outil aurait pu aussi convenir mais demandait des adaptations relativement importantes. Dans tous les cas la reprise des données n’était pas assurée et le coût était extrêmement élevé : près de 60 000 euros pour 4 utilisateurs et sans compter les abonnements annuels.
2.     La deuxième option, finalement retenue, consistait en une amélioration de l’outil existant. Pour s’assurer en préalable de la qualité de l’application existante, un audit a été commandé.  Audit qui a facilité le travail de rédaction d’un cahier des charges pour consulter ensuite les entreprises.

Le modèle de données existant est très simple et centré sur une table « projet » qui comporte toutes les informations des dossiers sans historique. Malgré sa simplicité, ce modèle de donnée s’avère robuste et répond bien aux besoins. La base comprend près de 800 dossiers.
Nombre de dossiers par type

Les améliorations apportées

La prestation a permis d’apporter des améliorations techniques en basculant les données dans une base sql facilitant les accès multi-utilisateurs  et renforçant la sécurité des données.
  • Les données existantes ont été entièrement reprises tout en normalisant les noms de tables et de champs, en rajoutant des index et des règles d’intégrité.
  • L’interface finale sous forme d’appli web offre une ergonomie sensiblement améliorée et une fluidité et rapidité très appréciables. 

  • Le formulaire de saisie initial, dans access, a été réparti dans différents onglets facilitant les saisies tout en restant logique en matière de déroulement des dossiers. 
  • La table d’origine a également été fractionnée afin de faciliter certains développements ultérieurs comme historisation des plans de financement.
  • La solution choisie permet en outre d’administrer les données : c’est en quelque sorte un « CMS », non pas de blog mais de base de données, avec un module qui permet de faire des requêtes et d’éditer des rapports.  Elle se présente comme un générateur de base de données et d’applications web.
  • La solution permet de définir des profils utilisateurs de manière très détaillée ce qui permet de simplifier les interfaces pour les instructeurs de dossiers. 
  • Le développement en mode web permet d’imaginer aisément une interface avec notre application de webmapping, au travers d’une API. 
  • L’utilisation d’une solution existante nous permettra par ailleurs de bénéficier des développements ultérieurs comme ceux attendus concernant les contraintes RGPD.
La solution finale permet réellement de conserver les fonctionnalités existantes et elle a parfaitement intégré tout l'historique.
Pour l'instant les tests ont relevé qu'il reste des corrections à opérer dans le module de calcul des subventions prévisionnelles. L'interface est claire et la saisie est facile.
Dés ce début d'année 2020 toutes les saisies basculent sur ce nouveau module.

+ d'infos :

vendredi 29 novembre 2019

SVP les stagiaires !

Je viens de publier une offre de stage ciblée sur l'observation sur le GeoRezo.
Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas fait car, pour proposer un stage, il faut du temps : du temps pour être sur de bien s'occuper du stagiaire, et du temps pour tout simplement obtenir le stage au sein de sa structure.
Et me voilà submergée de réponses de France et de l'Etanger.
A croire que les étudiants ont développé des logiciels de réponse automatique aux offres de stage. Tellement automatique que toutes les réponses se ressemblent et surtout qu'elles ne correspondent pas vraiment à l'offre publiée. Avec en prime des CV quelquefois même pas accompagnés d'une lettre, ou d'un mail, de motivation.
En vrac quelques morceaux choisis :
  • Mes compétences en télédétection, topographie, photogrammétrie ... pas très utile pour des données immobilières, du traitement de données et du SIG "simple" avec des petits points sur la carte.
  • Votre groupe, votre société, votre entreprise ... on est loin du contexte des collectivités locales.
  • Encore mieux :
  • La renommée de votre groupe !?
  • Intégrer une équipe aussi dynamique et innovante que la vôtre !
  • Sans parler de la qualité des étudiants :
  • Attentif, studieux, actif et dynamique, rigoureux et polyvalent, ..

  • Je sais que c'est pas facile de trouver un stage mais il me semble que l'envoi tout azimut de candidatures, juste parce que c'est facile grâce maintenant au mail, n'est pas une solution.
    J'ai reçu des mails où on voyait les copier/coller ...

    Alors revenons peut-être aux bases avec les conseils d'organisme et de sites comme l'APEC :
    https://www.apec.fr/candidat/optimiser-votre-candidature/candidature/fiches-conseils/le-cv-aussi-doit-sadapter-a-loffre-demploi.html

    dimanche 17 novembre 2019

    Le PLH en 20 questions

    Ne manquez pas ce document disponible sur le site internet du CEREMA.
    Un doc très intéressant mais au titre trompeur : non ce n'est pas une synthèse du type "le top 20" comme un article sur internet, c'est un document complet de plus de 120 pages qui balaye toutes les questions posées par un Programme Local de l'Habitat, PLH, autour de la gouvernance, des procédures, de l'animation, de l'observation, ...
    Accéder au doc via le site outils de l'aménagement : http://outil2amenagement.cerema.fr/

    mardi 5 février 2019

    Fusion OPH et DVF

    Comme le veut l'air du temps, et la récente loi Elan, nos deux offices publics HLM de Vaucluse viennent de fusionner.
    Quel est le rapport avec DVF, le fichier des valeurs foncières qui détaille les transactions foncières et immobilières ?

    J'ai fait ce lien bizarre à l'occasion d'une discussion avec le notaire qui va s'occuper du transfert du patrimoine de notre OPH intercommunal vers l'office départemental. En effet, c'est Mistral Habitat, dont la gouvernance est adossée au Conseil Départemental de Vaucluse, qui est le chef de file de cette opération de fusion-absorption car c'était l'organisme qui possédait le plus gros patrimoine autour de 9 500 logements.
    Grand Avignon Résidences, notre office devenu intercommunal en 2015, compte quant à lui près de 6500 logements.

    Le transfert de patrimoine devrait donner lieu à un acte notarié d'une ampleur tout à fait exceptionnelle à l'échelle du Vaucluse.
    En extrapolant à partir du nombre d'actes enregistrés par mois dans le Vaucluse, cela représente la moitié d'une activité mensuelle. Calcul, je vous l'accorde, un peu sommaire : effectué sur la base des 11 300 à 11 500 transactions qui sont retracées dans les données mises à disposition sur le site du CGEDD et ses pages sur l'évolution des prix à long terme.

    Un volume donc qui pourrait fausser les données DVF de l'année correspondante ?
    Je me suis replongée dans la description de la base. Description que vous pouvez retrouver sur le site dédié du groupe national DVF : https://www.groupe-dvf.fr/ à la question 4.2.1 : la base présente-t-elle toutes les mutations ?
    On y voit que DVF recense les mutations effectuées à titre onéreux. Hors, ce transfert de patrimoine ne devrait pas l'être ? Il me semble que ce sera un simple changement de propriétaire ? La question est posée aux spécialistes de DVF.
    N'hésitez pas à enrichir la discussion ...

    Articles sur la fusion :
    https://www.laprovence.com/article/papier/5162309/mistral-habitat-vote-la-fusion-avec-grand-avignon-residences.html
    https://www.tpbm-presse.com/avignon-une-fusion-des-offices-hlm-exemplaire-pour-le-ministre-du-logement-2756.html
    Site sur DVF : https://www.groupe-dvf.fr/
    Evolution des prix  long terme : http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/le-prix-de-l-immobilier-d-habitation-sur-le-long-r167.html